Sa devise : « Il y a deux sortes de temps : le temps qui attend, le temps qui espère » – Jacques Brel
«Moi j’attends, je n’espère pas. Je sais que ça va arriver parce que je mets tout en place pour voir les choses arriver. Espérer, c’est ne pas mettre les choses en place ».
Andréa, c’est la fille charismatique au sourire de feu. Celle qui aime tout le monde, qui aime rire et faire rire. Passionnée de voyage, cette grande colorée se décrit comme une tatouée/percée qui aimerait pourtant passer plus incognito.
« J’ai plein de tatouages, le septum percé pis des fois je m’inquiète de voir les gens m’observer. Je suis comme : Voyons, qu’est-ce qui se passe? Pis soudainement, je me rappelle que je flash un peu! ».
Andréa est l’une des ces personnes qui ne dit pas: « J’aimerais, ce serait l’fun, je capoterais tellement… » Andréa parle au présent: « Je veux, je vais, je suis… ». Pas de conditionnel, elle fonce et elle se lance.
Pas étonnant que son cercle d’amis soit composé de gens plus âgés qu’elle; à 25 ans, Andréa a la sagesse de celle qui a beaucoup vécu. Elle cultive un amour pour autrui qui pourrait inspirer tous les coeurs prêts à mordre d’aimer à outrance.
Née d’un père mexicain et d’une mère québécoise, l’histoire des parents d’Andréa semble toute droite sortie d’un film hollywoodien.
« Ma mère était en voyage au Mexique quand elle a rencontré mon père, alors employé de l’hôtel où elle séjournait. Elle parlait seulement français et lui, anglais et espagnol, mais ça ne les a pas empêché de tomber amoureux. À son retour au Québec, ma mère et lui ont continué de correspondre par la poste pendant un an. Ensuite, ma mère a décidé de tout lâcher ici pour partir vivre avec lui à Puerto Vallarta. Après quelques années, ma mère a découvert qu’elle était enceinte de moi et ils sont venus vivre ici, au Québec ».
Ses premiers contacts avec les voyages se sont produits il y a plusieurs années alors que la petite Andréa allait rendre visite à la famille paternelle au Mexique.
« En étant née de deux parents de cultures opposées, j’ai eu une double éducation. Ça m’a apporté une ouverture sur le monde, une curiosité. »
Son envie de voyage, Andréa croit que c’est dans ses gênes. Alors encore résidents du Mexique, ses parents partaient en voyage sur la route. Ils avaient, plus jeunes, un côté plus aventurier qui rejoint Andréa.
Ses périples à elle ont véritablement commencés il y a trois ans, suite à la mort de son père.
« Je suis partie toute seule au Mexique porter les cendres de mon père. Suite à ça, avant de rentrer chez moi, je suis partie faire le tour de l’Europe ».
À 21 ans, seule en Europe, Andréa avoue ne jamais avoir eu peur. D’ailleurs, c’est toujours seule qu’elle préfère voyager.
« Pour moi, voyager c’est prendre un peu de recul. Ça me donne une pause de vie. Je voyage souvent quand je suis anxieuse. Je n’ai pas envie d’être accompagnée quand j’ai besoin d’aller faire le vide ».
En avril dernier, suite à un moment difficile, elle est partie sur un coup de tête pour Bali. Elle a réservé son billet le jeudi puis le lundi suivant, elle s’envolait pour le plus long vol de sa vie.
Son voyage de rêve, elle l’a fait l’an dernier. Elle est allée visiter la Russie. Elle veut d’ailleurs y retourner pour parcourir le pays à bord du Transsibérien. Elle rêve également du Japon, de Madagascar, de la Chine…
Et l’amour Andréa? Si l’amour pour toi se trouve sous d’autres cieux, comme pour ta mère?
« Je n’hésiterais pas à déménager dans un autre pays si jamais j’y rencontrerais l’amour. Ma mère l’a fait et je suis là bien vivante aujourd’hui! »
Wow, C’est une très belle présentation d’une fille qui semble formidable. Je ne connais pas Andréa personnellement, mais je crois sans aucun doute que tu es un rayon de soleil dans la vie de plusieurs personnes. Continue de répandre ta joie de vivre autour du monde ! Anick
J’ai la chance d’avoir Andréa dans mon cercle d’amis, c’est en effet une personne extraordinaire!
Merci de ton commentaire, Anick! 🙂